Les Air Soft manuels

Ils représentent l’entrée de gamme des Air Soft. Le principe de fonctionnement est simple, efficace et éprouvé : un piston muni d’un ressort comprime de l’air et propulse un projectile. L’action d’armer la culasse bloque le piston en position arrière ; la relâcher (il faut la RELÂCHER, pas la ramener sinon il y aura des problèmes d’alimentation comme sur les originaux…) fait monter une bille du chargeur dans la « chambre » du canon. Appuyer sur la détente propulse le piston, poussé par sont ressort, vers l’avant et produit ainsi de l’air comprimé.

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Le Taurus PT92, relativement lourd et plutôt précis mais… c’est tout.

les avantages :

Si la réplique est manipulée avec précaution, puisqu’il s’agit tout de même de plastique, le fonctionnement et les pannes sont rares. Le mécanisme reste insensible aux conditions météorologiques. Le coût de fabrication est faible de par la simplicité du principe de fonctionnement.

les inconvénients :

Il est nécessaire de réarmer à chaque tir et la précision est moindre du fait de la faible vitesse des projectiles. En effet la quantité d’air comprimé est réduite de par la petite taille du piston et la faiblesse relative du ressort qui doit être comprimable par le plus grand nombre.


Les Air Soft Gun à gaz à culasse fixe

Ici l’air comprimé est remplacé par un gaz propulseur sous pression (en fait un mélange de plusieurs gaz et de silicone) . Le piston disparaît au profit d’un mécanisme plus ou moins complexe muni d’une valve qui libérera le gaz. Ce sont les premières répliques permettant un tir semi-automatique (un coup part à chaque pression de la détente) . Une simple pression de 3 à 4 kg suffit suffit à faire partir un coup. Au cours du déplacement de la détente vers l’arrière, le chien et le canon reculent. Ce dernier prend une bille dans le chargeur, puis à la fin du mouvement, le chien se rabat et frappe une petite valve sur le magasin. Une « giclée » de gaz est libérée dans le canon pour propulser la bille. Le gaz est contenu suivant les modèles dans le chargeur ou la poignée. Le réservoir se remplit à la manière d’un briquet, par une petite valve, et contient généralement assez de gaz pour tirer la capacité en billes de 3 ou 4 chargeurs.

les avantages :

Le fonctionnement semi-automatique permet un tir plus rapide, plus réaliste, plus précis et plus distant, grâce aux propriétés d’expansion et de compression du gaz, supérieures à celles de l’air comprimé dans un piston armé manuellement.

les inconvénients :

La culasse est fixe sur la plupart des modèles ou ne sert qu’à mettre la première bille dans la chambre du canon quand elle a un semblant de mobilité. Le gaz est en fait stocké en phase liquide dans le réservoir et sa dilatation lors du tir provoque un abaissement de la température qui peut descendre en dessous de zéro et peut geler le mécanisme. Certaines positions de tir (par exemple la tête du chargeur se trouvant vers le sol) sont à proscrire sous peine d’amener du gaz liquide directement dans le mécanisme et de détériorer les éléments constitutifs, notamment les joints d’étanchéité. La température extérieur joue sur les propriétés du gaz. Par temps froid, la dilatation se fait difficilement et le tir s’en ressent (manque de vitesse du projectile) et il se peut que le tir soit impossible par température très basse.

A contrario, une température élevée accentue la dilatation et pour un même temps d’ouverture de la valve, une plus grande quantité de gaz est lâchée ; la vitesse du projectile est plus grande et le tir est plus précis.


Les Air Soft Gun à gaz à culasse mobile dits « Blow Back »

Cette catégorie représente le  » must  » en matière de répliques d’armes de poing semi-automatiques. Non seulement le coup part à chaque pression de la détente, mais le mouvement de va-et-vient de la culasse se produit comme avec l’arme originale. Le mouvement plus ou moins sec suivant les modèles permet de donner au tireur une sensation de recul. C’est ce qu’on appelle le « blow back ».

Comme pour les « gaz gun » , le gaz est utilisé pour la propulsion de la bille mais aussi pour le mouvement vers l’arrière de la culasse qui renferme en fait un vérin pneumatique là où se trouve d’ordinaire le percuteur. Celle-ci revient en avant sous l’effet du ressort de rappel. Ainsi, ce fonctionnement est strictement semblable à celui d’une arme réelle.

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La culasse recule à chaque tir et reste bloquée en arrière quand le chargeur est vide

Les avantages :

Le réalisme du tir est accentué par la sensation de recul. La cadence de tir peut être plus grande que sur un « gaz gun » standard, certains modèles tirent même en rafale. La qualité de finition et la ressemblance avec le modèle original sont quasiment parfaites. Le poids de départ est plus faible par rapport aux vraies, environ 1,5 kg, et le démontage sommaire est identique.

Les inconvénients :

Le mécanisme est plus élaboré donc plus fragile, ce qui entraîne la nécessité de manipuler ces répliques avec plus de précautions. La consommation de gaz est accrue en raison du principe de fonctionnement. On retrouve les mêmes inconvénients que pour les modèles non « blow back » liés à l’utilisation du gaz. l’usure des pièces est plus rapide, mais la qualité générale des productions permettent une longue espérance de vie.


Les Air Soft Gun électriques

Dans cette dernière catégorie, on retrouve le piston des manuels. Le mode de propulsion est identique aux manuels, toutefois ce n’est pas l’utilisateur qui réarme le piston mais un moteur électrique. Un train d’engrenage permet de faire reculer le piston puis il est propulsé violemment vers l’avant par le ressort. Un accumulateur fournit l’énergie nécessaire au moteur.

La taille du mécanisme est telle que cette catégorie ne comporte que des armes longues, la plus petite étant un pistolet mitrailleur, le Heckler & Koch MP5 k (mais à ce jour sont nés les pistolets électriques marchant à piles avec un moteur miniature. Ils sont très peu nombreux et peu puissant [0,2 J au maximum]) . Le tir est possible au coup par coup et en rafales, voire en rafales de trois sur certains modèles. La cadence de tir est de l’ordre de 700 à 900 cpm (coups par minute) soit de 12 à 15 billes à la seconde selon les modèles ! La précision est meilleur et la distance de tir accrue par rapport à la totalité des autres répliques. Le principe mécanique ne permet pas un démontage sommaire identique à l’original, mais l’aspect extérieur est saisissant de réalisme. Pour preuve, la majorité des accessoires conçus pour les armes s’adaptent parfaitement aux répliques.

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Le plus compact des « électriques » … pour le moment

Les avantages :

Les électriques sont moins fragiles, moins contraignants à l’utilisation. Il n’est plus question des désagrément du gaz et l’autonomie de tir est largement supérieure. En moyenne, il faut compter un milliampère pour une bille tirée, et les accus existants vont de 600 à 2000 mA. La capacité des chargeurs est aussi conséquente, de 50 à 1000 billes suivant les modèles.

Les inconvénients :

Les conditions météorologiques n’ont aucune incidence sur le fonctionnement d’un électrique, si ce n’est que l’autonomie de tir sera réduite par température extrêmement basse (négligeable cependant) . L’achat d’une telle réplique est un investissement dont les premiers prix à neufs sont aux environs de 300 €.